• Les ventes plafonnent longtemps à 60 000 exemplaires à cause de l'absence de soutien promotionnel. Au lancement d'Hara-Kiri les affiches étaient acrochées dans la rue à l'aide de pinces à linges, ce qui a aidé le journal à se faire connaître.

    Entrée de Choron sur les ondes et les écrans.

    En 1963 Hara-Kiri bénéficie d'une publicité indirecte à la télévision grâce à Jean-Christophe Acerty, amoureux du journal, qui fait participer Berner à son émission Les Raisins verts. C'est à ce moment que les français découvrent le nom le visage et la voix blanche du Professeur Choron. Hara-Kiri bénéficie également d'une publicité radiophonique sur Europe n°1. Francis Blanche y présente l'émission la plus écoutée de la station tous les dimanches matin. Bernier parvient à acheter seulement 30 seconde de publicité dans cette tranche horaire. Mais Blanche, Grand lecteur du samouraï, répète a de nombreuses reprises à l'antenne le nom du journal et son slogan: "Si vous avez de l'argent à foutre en l'air, achetez Hara-Kiri, journal bête et méchant. Sinon volez-le."

    Le samouraï prend du poid.

    Bernier achète aussi de minuscule espaces plublicitaires dans plusieur journaux. Ces différentes formes de promotions permettent de doper les ventes. En 1965-1966 elles atteignent près de 250 000 exemplaires. Cavanna a réussi son pari: séduire environ 10% des quelques 2 millions de lecteurs de journaux humoristiques en France, c'es-à-dire une minorité "exigeante sur la qualité". A ce moment Bernier décide de lancer une collection de livres sous le label des éditions Hara-Kiri. C'est ainsi qu'en 1965 sont publiés les premiers ouvrages de la collection "Bête et méchante".

                                                           


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  • Dans les années 1960 le dessin constitue toutefois la pierre angulaire du journal. On y découvre ainsi de nombreuses séries dessinées comme "Berck" de Gébé, "Pravda la survireuse" de Peellaert ou encore "Mon papa" de Reizer.

    Le syndrome de l'écriture touche l'équipe.

    Cavanna se met finalement à l'écriture qu'il sagisse de contes, de nouvelles ou de textes de vulgarisation scientifique traités sur le mode de l'humour comme "Le saviez-vous?" ou encore "L'auror de l'humanité". Afin de donner au lecteur l'illusion d'une rédaction étoffée il utilise de nombreux pseudonymes. Mais ce dernier n'est pas le seul à se mettre à écrire. Bernier propose notamment "Les jeux de con du professeur Choron". Gébé et fournier quand à eux imaginent des reportagesqu'ils signent Jean-Pierre Choron pour l'un et Jean Neyrien Nafoutre de Seyquonlat pour l'autre. L'arrivé de Delfeil de Ton change la donne puisqu'il rédige un nombre considérable de rubriques comme "Le Jazz de Delfeil de Ton", "Le Cinéma de Delfeil de Ton" ou encore "Les Mémoires de Delfeil de Ton". Il est également l'auteur de nombreux contes écrits sous le pseudonyme de Gunnar Wollert, qu'il présente comme un auteur traduit du suédois par ses soins.


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